Ses habitants sont appelés les Labrurois et les Labruroises ou les Labruriens et les Labruriennes.
Le 17 mars 1584 , Charlotte de Labruyère, épouse de Christophe de Lannoy, seigneur de La Boissière, vendit la seigneurie de Labruyère à Louis Pottier de Gesves, secrétaire d’État, qui possédait déjà Verderonne. Le 27 décembre 1599, Jeanne de Villers, veuve en secondes noces de Jean de Pons, vendait la part qu’elle possédait de la terre de Labruyère à Charles du Plessis, seigneur de Liancourt , époux d’Antoinette de Pons. La paroisse entrait dans le marquis de Liancourt. La population était chiffrée à 210 habitants en 1720. La commune fut incorporée à Sacy-le-Grand le 03 octobre 1827 et reprit son autonomie le15 septembre 1833 . Elle fut alors rattachée au canton de Liancourt après avoir été en 1790, rattachée à celui de Sacy puis à celui de Bailleul-le-Soc . Gaétan de la Rochefoucauld , qui fut maire de Liancourt, avait été conseiller municipal de Labruyère, de 1834 à 1837
L’hôpital Paul Doumer reçoit depuis 1932 des personnes âgées. En complément, une école a été créée, en 1961, pour les enfants du personnel, sur un terrain provenant de la commune de Bailleval. Au recensement de 1962 la population totale s’élevait à 669 personnes, dont 326 comptées à part. On ne comptait autrefois dans la commune que des cultivateurs et des vignerons. Dans les années 1960 les salariés sont en très grande majorité des ouvriers d’usines ou agents de services de l’Assistance publique .
Prenez le temps de regarder cette vidéo de 10 min et visitez le marais de Labruyère
LE MARAIS de LABRUYERE est sans doute un ancien lac devenu tourbière par envahissement de la végétation.
Le paysage d’eau et de verdure qu’il offre aujourd’hui résulte des efforts entrepris depuis des siècles pour mettre en valeur un milieu sauvage.
Des travaux d’assèchement du marais ont commencé au début du XVIIème siècle.
L’exploitation de la tourbe, au cours de la dernière guerre, comme combustible, a créé des plans d’eau, étangs et mares.
Des peupleraies ont été plantées dans certaines parties du marais.
Malgré les marques apparentes et profondes qu’il porte d’une action humaine entretenue depuis des millénaires, le marais de Labruyère peut encore être considéré comme une merveille de la nature largement intacte. C’est un admirable site qui s’est constitué au cours des âges presque en symbiose avec l’homme et sans que jamais celui-ci en ait irrémédiablement détruit l’équilibre sur le plan biologique et esthétique.
Situé sur :
– une Zone NATURA 2000. Le réseau Natura 2000 est l’application générique de l’ensemble des sites désignés en application des directives « Oiseaux » de 1979 et « Habitats » de 1992.
Ce réseau a pour objectif d’assurer le maintien de l’état de conservation des habitats naturels ainsi que les espèces de flore et de faune sauvages.
– une Zone ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique).
– une Zone ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux).
– désigné :
Zone humide d’importance internationale (en octobre 2017)
La convention de Ramsar, officiellement convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau, aussi couramment appelée convention sur les zones humides, est un traité international adopté le 2 février 1971 pour la conservation et l’utilisation durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd’hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative sous la désignation de site Ramsar.